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Je dois à mon père mon côté "garçon manqué". C'est lui qui m'a inscrit au judo, donné le goût de la BD, qui ma dit "ma fille la prochaine fois que ton cousin tire tes nattes, t'as le droit de lui en coller une" et qui m'a montrer comment faire, fait découvrir Tolkien, tout l'univers de la littérature fantasy et les légendes du Roi Arthur, Templiers etc, appris à monter à cheval, tirer à l'arc, des chants scouts,à ne pas avoir peur des mecs. Et mon père était un accro de la Dernière Séance donc moi aussi.
J'ai vue une bonne partie de tous les westerns spaghetti, les films de guerre, de pirates, péplums et autres chefs d'oeuvres cinématographique américains avant d'avoir 13 ans.
À la fin de l'été 1981, Eddy Mitchell et quelques amis organisent dans une salle parisienne des projections publiques de classiques du cinéma américains. Serge Moati, alors directeur général de FR3, proposa à Eddy Mitchell de transposer le principe à la télévision.
Elle se présente dans un décor d'un « cinéma de quartier » avec une programmation de films qui « s'inscrivent dans l'âge d'or des grands studios américains », des années 1930 à 1960, tous genres confondus, les figurants accompagnant le présentateur habillé en tenue de l'époque décontractée. Chaque émission présentait un dessin animé puis un premier film, doublé en français, introduit en général depuis le guichet du cinéma par Eddy Mitchell, des actualités cinématographiques d'époque, un second dessin animé, des réclames, puis un film en version originale sous-titré et enfin les bandes annonces des films de la prochaine émission.